En séjour à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba Tungunga, a décidé, de la mise en place d’une commission ayant mandat d’examiner minutieusement les dossiers des détenus potentiellement éligibles à une libération conditionnelle, en vue de pallier les problèmes de surpopulation carcérale.
Décision prise lors de sa visite d’inspection à la prison centrale de Kalemie au cours de laquelle il a remis plus de 300 matelas à la disposition des pensionnaires, jeudi 28 novembre 2024.
Cette commission qui va travailler en se basant sur des critères légaux et humanitaires rigoureux, est composée de membres de l’Agence nationale de renseignements (ANR), et de la Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP), du chef de division justice, du directeur de la prison et de magistrats.
Retenez que le processus d’examen des dossiers, cependant, nécessite du temps et une analyse approfondie pour garantir la justice et la sécurité.
La visite d’inspection du ministre de la Justice s’inscrit dans le cadre de la campagne lancée pour améliorer les conditions carcérales des prisonniers sur l’ensemble des maisons de détention de la République.
Contrairement à d’autres maisons carcérales visitées, aucun détenu n’a bénéficié d’une liberté conditionnelle de la part du ministre de la justice Constant Mutamba.
Pour rappel, la prison centrale de Kalemie a été construite en 1928 par les belges comme une prison de territoire avec une capacité de 125 détenus. En 2009, elle a été réhabilitée par la Monsuco pour accueillir 250 personnes avec une nouvelle dénomination de prison de district.
En 2013, lors du découpage des provinces, elle est devenue la prison centrale de Kalemie. Son effectif actuel est de plus de 900 détenus.
JM Mpandanjila