La société civile du territoire de Manono au Tanganyika, dénonce les cas des tracasseries routières qui sont plus visibles sur la route provinciale du secteur de Kamalondo où les usagers sont victimes de ces actes qui seraient posés par les éléments FARDC.
A en croire les sources de cette structure citoyenne, les agents de l’ordre auraient érigé près de 10 barrières sur la route allant de la cité d’Ankoro vers Makena. Et d’ajouter que sur ces parcours d’au moins 100 kilomètres, plus de 18 barrières seraient installées par les éléments de l’ordre, chaque motard est conditionné de verser une somme de 5 000 FC à chaque barrière et 2 000 FC par cycliste.
Ces frais ont un impact sur les produits alimentaires. « En même temps, on se demande qu’ici à Manono, les produits alimentaires sont très chers. Et pourtant au village, les produits sont moins chers. J’ai trouvé, par exemple, un bidon d’huile de 20 litres. Là-bas, ça coûte 25 000 francs Congolais. Mais ici, je pense que c’est 50 ou soit 55 000 Fc. Mais les gens ont peur d’évacuer leurs marchandises jusqu’ici, à Manono », a déploré à la presse samedi 4 mai, le président de la société civile à Manono.
JM Mpandanjila
