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Triste est de constater le traitement que les médecins ont essuyé pendant qu’ils ne réclamaient rien d’autres si ce n’est leurs droits. Oui, l’honneur et la dignité, c’est de ça qu’il a été question au cours d’une manifestation mercredi 21 septembre à Kinshasa.

En attendant la réaction du Conseil national de l’ordre des médecins sur l’agression dont ils ont fait l’objet, des voix se sont élevées pour l’application de l’ordonnance N° 70/158 du 30 Avril 1970. Celle-ci détermine les règles de la déontologie médicale en son Titre ll. Contactée, le docteur Marie-Thérèse Sombo explique que selon ladite ordonnance, le médecin peut se séparer de son malade (article 22) tout comme il est libre de refuser ses soins à un malade (article 23).

Pour cette pédiatre qui a plus de 40 ans dans le métier, « seule la lutte libère ».

« Honorés confrères, le médecin n’est pas l’esclave de sa profession. C’est pour cela que la loi a mis des garde-fous pour le protéger. A défaut d’atteindre les dirigeants qui ont donné l’ordre de nous agresser parce qu’ils ont les privilèges d’aller se faire soigner à l’extérieur, nous devons refuser nos soins à ceux qui ont appliqué des ordres illégaux », soutient-elle.

Pour rappel, des médecins de différentes formations sanitaires de la ville de Kinshasa ont manifesté pour l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles à travers une marche mercredi 21 septembre violemment réprimée par la Police nationale congolaise (PNC), pourtant autorisée par l’autorité urbaine.

La Rédaction

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