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Le Dr Muskem conseille un contrôle régulier de la tension artérielle et une consommation modérée d’alcool pour prévenir les AVC

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À l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre les Accidents vasculaires cérébraux (AVC), célébrée le 29 octobre de chaque année, le cardiologue Simplice Muskem Walbi estime qu’il y a des efforts à faire pour que chacun connaisse les facteurs de risque afin de prévenir les AVC, qui constituent aujourd’hui un véritable fléau de santé publique en République démocratique du Congo (RDC).

Dans un entretien lui accordé mardi par Mediacongo Press (MCP), ce spécialiste congolais du service de cardiologie au CHU Grenoble (France) précise que les Congolais de manière générale adoptent de plus en plus des modes de vie favorisant cette pathologie. Il s’agit notamment d’une consommation excessive d’aliments surgelés et d’alcool, et du manque de contrôle de santé régulier.

« Les facteurs de risque d’AVC sont principalement l’hypertension artérielle (causée dans 80% des AVC), le diabète sucré et un taux de cholestérol élevé. C’est pourquoi nous recommandons aux gens de connaître au préalable leur état de santé afin de bénéficier des conseils du médecin. Aujourd’hui avec une consommation excessive d’alcool, les jeunes sont particulièrement exposés aux hémorragies cérébrales, aux malformations des vaisseaux cérébraux et aux tumeurs cérébrovasculaires, d’où la nécessité de consommer avec modération.(…) », a-t-il expliqué.

Parmi les meilleures pratiques, le Dr Muskem encourage la pratique d’exercices physiques chez les patients et les non-patients pour repousser et éviter les AVC.

“Les gens devraient suivre le régime alimentaire recommandé et faire de l’exercice physique régulièrement 3 à 4 fois par semaine pendant 30 à 45 minutes”, a-t-il souligné.

Profitant de l’occasion, ce cardiologue congolais appelle l’État à lutter davantage contre ce fléau : « Les AVC qui font partie des complications des pathologies chroniques (diabète et hypertension) doivent être pris en charge par l’État afin de permettre aux patients d’être approvisionnés en médicaments ».

Selon le ministère de la Santé, les AVC arrivent au deuxième rang des préoccupations actuelles de santé publique en RDC, derrière les malformations congénitales.

L’AVC touche toutes les tranches d’âge : l’âge moyen des patients victimes d’un AVC est de 73 ans. Cependant, elle peut toucher les adultes, les jeunes et les enfants.

 

Cink Inkonge

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