Nommé ministre des Sports et loisirs au gouvernement Judith Suminwa Tuluka, Didier Budimbu s’est déjà mis au travail, tout de suite après la cérémonie de remise et reprise entre lui et Francois Kabulo, le ministre sortant.
Pour lancer les hostilités dans son nouveau secteur, l’ancien ministre des Hydrocarbures a commencé par visiter les stades des Martyrs et Tata Raphaël pour y faire son propre constat.
Au sortir de ces visites, Budimbu s’est indigné de l’état de délabrement très avancé des infrastructures sportives qui, pourtant, venaient de coûter cher au trésor public pour leur réhabilitation avant les Jeux de la Francophonie.
« Nous avons fait le tour du stade des Martyrs et Tata Raphaël, mais c’est incroyable ce qu’on a pu constater. Le niveau de la saleté qu’il y a ici on ne peut pas comprendre. Je ne sais pas à quand remontent les derniers travaux d’entretien. Il faut vraiment apprendre aux gens la notion de la propreté » a-t-il déclaré après sa tournée.
Déterminé à redorer l’image des installations sportives de grande et petite taille, Didier Budimbu a continué sa ronde lundi 24 juin dernier, en visitant des stades municipaux de Barumbu, Delvaux, Matete, Bandalungwa et Masina et le constat était toujours amer.
Le ministre des Sports a été encore déçu de voir que ces stades construits en 2016 ne sont non seulement pas utilisés par des jeunes, mais ont également été abandonnés, devenus un lieu de refuge pour des voleurs et criminels, à en croire les témoignages des habitants d’environs.
Par conséquent, après ces différentes rondes, le ministre des Sports estime que pour remédier à ces problèmes, il faut faire confiance à une expertise adéquate.
Pour ce faire, Budimbu envisage lancer un appel d’offres afin d’obtenir une expertise extérieure qui puisse assurer professionnellement la gestion des infrastructures sportives à Kinshasa d’abord.
GLK