A la unePolitique

Installation du bureau de la Ceni: l’ultimatum de Mboso expire dans 24h

188Views

Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia, alors qu’il séjournait à Lubumbashi, avait promis au président Félix Tshisekedi l’installation, pour ce mois de septembre 2021, des membres du bureau de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Promesse faite samedi 18 septembre courant.

Et bien, le speaker de la Chambre basse du Parlement n’a plus que 24h pour honorer sa parole. Car le mois de septembre prend fin le jeudi 30.

Depuis, des négociations secrètes ont été lancées pour tenter de concilier les deux ailes de la sous-composante Confession religieuse en vue d’harmoniser leurs vues et désigner le successeur de Corneille Nangaa à la Ceni. Mais aucune avancée n’est jusque-là signalée. Chaque aile est restée campée sur sa position.

Une femme pour piloter la centrale électorale !

Au regard de l’impasse sur la désignation des animateurs de la Ceni, un caucus de femmes a fait le tour de la ville pour essayer de résoudre l’équation.

Dans leur plaidoyer, elles ont exhorté les confessions religieuses à désigner une femme à la présidence de la centrale électorale.

Pour ce faire, elles ont rencontré, mardi 21 septembre, le président de l’Assemblée nationale, quelques confessions religieuses, certains partenaires internationaux, les femmes de la société civile regroupées au sein de la plateforme Agir en groupe organisé en vue des résultats pour  l’avenir (Agora).

Mercredi 22 septembre, elles ont été à la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) pour s’entretenir avec les responsables de cette structure de l’église catholique romaine de la RDC. Au centre de l’entretien, toujours l’impasse observée sur la désignation des animateurs de la Ceni.

Dans leur plaidoyer, ces leaders féminins poussent  les confessions religieuses à désigner une femme à  la présidence de la Ceni.

« La désignation de la femme à la tête de la centrale électorale est  une solution pour sortir de l’impasse, du blocage », ont-elles martelé. « La Ceni n’est pas seulement une affaire d’hommes. Pas de femme, pas de Ceni ».

Bien des organisations de la société sont intervenues pour demander à l’Assemblée nationale de trancher ce problème en validant le procès verbal signé par la majorité des orientations religieuses. Car, au regard du retard accumulé depuis plus de deux mois sur cette question, le risque est que le délai constitutionnel de la tenue des élections soit entamé.

Mais une bonne frange aussi de la société civile ne jure que sur le consensus pour présenter le futur président de cette institution citoyenne, en vue de préserver la paix.

LM

Laisser un commentaire