Les combats aux armes lourdes et légères ont repris dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo en province du Nord-Kivu ce mercredi 25 mai 2022. Les Forces armées de la RDC (FARDC) affirment que leurs positions de Jomba et Kibumba ont été attaquées.
Les soldats congolais affirment que pendant qu’ils s’affrontaient aux rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) dans le groupement de Jomba mardi et mercredi, plus de 20 obus et bombes tirés de l’est vers l’ouest de l’axe routier Goma-Rutshuru ont explosé sur le sol congolais, précisément à Katale, non loin de la piste d’aviation de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) de Rumangabo et environs.
La position de l’armée congolaise de Ruhunda près de la montagne de Karisimbi, à environ 20 kilomètres à l’est de la ville de Goma a été attaquée par les assaillants mais repoussés. Lors de combats, ces derniers ont abandonné des armes et des effets militaires qui ne sont utilisés ni par les FARDC, ni par les M23. Il s’agit notamment d’un mortier 60 mm, d’une arme AK 81, de 8 roquettes antitank, d’une chaine de munition PKM, d’une paire de tenue militaire, d’un casque et de deux gourdes militaires.
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima, à travers ce communiqué signé par son porte-parole, le général de Brigade Sylvain Ekenge, dit avoir saisi le Mécanisme conjoint de vérification élargi de la Conférence internationale sur la région des grands Lacs (CIRGL) pour les investigations sur l’origine de ces incidents.
C’est depuis près d’un semestre que les Forces armées de la RDC s’affrontent aux rebelles M23, qui seraient appuyés par les Forces de défense du Rwanda (RDF) selon les autorités.
Delphin Mupanda (Correspondant au Nord-Kivu)