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La ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, est plongée dans le noir depuis près d’un mois.

Si du côté de la Société Énergie du Kasaï (Enerka), chargée de fournir le courant sur la ville, on parle d’une panne technique survenue sur le réseau, la Société minière de Bakwanga (Miba) a, dans un communiqué de presse du 17 avril dernier, indiqué que cette crise est due à la vétusté des équipements de production de la centrale hydroélectrique de Tshiala.

“Cette crise est due à la vétusté des équipements de production de la centrale hydroélectrique de Tshiala où sont installées les vieilles machines datant de 1933 et 1953, pour lesquelles les pièces de rechange de première nécessité sont difficilement disponibles sur le marché, étant donné que ces machines sont de la vieille technologie”, lit-on dans ce document.

Cependant, le gouvernement de la République et la Miba, propriétaire des centrales, ont opté pour des solutions durables, plutôt que continuer à opérer des réparations difficiles, partielles et coûteuses.

Il s’agit notamment de :

1. La modernisation et le renouvellement des équipements de la centrale de Lubilanji 1 par la firme Mighty Land qui a signé le contrat de partenariat avec la Miba et le processus est déjà en marche, sur financement des partenaires, avec le soutien de l’État ;

2. La réhabilitation totale de la centrale de Lubilanji II par la société Hydroforce, dans le cadre d’un accord signé entre cette dernière et la Miba, financé par le ministère des Finances, au titre du remboursement de la créance de la Miba sur le trésor.

En attendant ces actions, la Miba rappelle que, Enerka qui est la société filiale de la Miba et gestionnaire actuel des centrales Miba, a déjà déployé ses équipes de techniciens qui sont déjà à l’œuvre avec les moyens de bord, pour la remise à niveau de la situation à court terme.

Pour pallier à l’obscurité, certaines entreprises vendant notamment les vivres frais sont obligés de fonctionner avec les groupes électrogènes. Ce, dans l’objectif de conserver leurs marchandises. Cette situation est décriée par la population de la ville de Mbuji-Mayi qui appelle les autorités tant provinciales que nationales à trouver une solution palliative.

Ci-dessous, le communiqué

 

JM Mpandanjila

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