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Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a signé, le 28 mars dernier, plusieurs ordonnances portant mise en place au sein de la Police nationale congolaise. L’intégralité de ces ordonnances a été lue le 2 avril courant sur les antennes de la Radio télévision nationale congolaise (Rtnc). Mais, plus de deux semaines après, ces nominations ne sont toujours pas effectives.

Selon une source qui s’est confiée à Media Congo Press (MCP), les nouvelles autorités n’ont jusque-là pas encore été notifiées, sauf le nouveau commissaire général, Alonga Boni, qui est entré en fonction le lundi 17 avril 2023, soit 16 jours après sa nomination. La cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur avait été reportée plus d’une fois.


Général Benjamin Alonga Boni

L’on note également le report de la cérémonie de prise d’armes du nouveau vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, initialement prévue le lundi 17 avril. Cet événement conditionne également la prise de commandement du nouveau commissaire général.

A la cellule de communication du président de la République, pour justifier ce retard, l’on évoque des raisons administratives, principalement la publication de l’ordonnance au Journal officiel. Cela, dit-on, prend du temps.

D’autres sources, par contre, établissent un lien entre ce retard et la détention du directeur des ressources humaines de la police à la Détection des militaires anti patrie (Demiap) depuis le 5 avril dernier, arrestation qui serait étroitement liée aux récentes ordonnances du chef de l’État portant mise en place au sein de la police. « Le bureau de l’intéressé avait été perquisitionné, les ordinateurs et autres documents emportés à la Demiap », apprend-on.

Sur ce deuxième aspect se rapportant spécifiquement à un éventuel « tripatouillage » des ordonnances du chef de l’État, la cellule de communication présidentielle n’a fourni aucun détail.

Dossier à suivre…

Djodjo Vondi

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