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L’audience consacrée à la poursuite de l’examen du rapport du Conseil national de sécurité (CNS) relatif à la détention illégale d’armes de guerre découvertes après la descente dudit conseil dans les installations de la société minière de Bisunzu (SMB) à Masisi (Nord-Kivu), a été reportée pour le vendredi prochain. Selon la Haute Cour militaire, l’état de santé du principal accusé dans cette affaire, Édouard Mwangachuchu, ne lui a pas permis de comparaître à l’audience de ce mardi 18 juillet 2023.

Mwangachuchu a,une nouvelle fois, été victime d’hypertension artérielle. C’est sur une chaise roulante, accompagné du médecin de l’hôpital pénitentiaire qu’il s’est présenté devant la Haute Cour militaire. Ses avocats accusent la Haute Cour de bafouer les droits fondamentaux de leur client notamment ses droits à la santé.

« Nous avons demandé à la Cour de sursoir les audiences pour un moment pour permettre à notre client d’accéder aux soins de santé appropriés. Aucune autorité ne veut nous entendre. Nous sommes désolés qu’on renvoie encore », regrette Me Thomas Gamakolo.

Et de poursuivre : « nous ne comprenons pas pourquoi la Cour ou le ministère public n’autorise pas les soins de santé. Nous ne comprenons pas non plus pourquoi le médecin de prison qui n’a pas le plateau technique qui convient pour soigner le cas de cardiopathie ne l’envoie pas auprès d’un centre médical approprié ».

La Haute Cour militaire avait, de son côté, rappelé lors de la précédente audience que la décision de transférer un détenu dans un centre hospitalier relève de la compétence de l’administration pénitentiaire et non d’une juridiction.

Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre.

Djodjo Vondi

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