Sous le haut patronage du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, la synergie des jeunes leaders congolais et l’association nationale des jeunes sans emploi ont organisé, ce mercredi 02 octobre 2024 à l’hôtel Hilton à Kinshasa une conférence autour du thème : L’impact de la constitution sur la jeunesse congolaise pour une nouvelle identité sociale.
Dans son discours inaugural, Moïse Mundongo, président du conseil provincial de la jeunesse de Kinshasa, a exhorté les jeunes à agir correctement, sans complaisance pour l’intérêt du pays.
« La constitution de notre pays est le socle sur lequel repose notre démocratie, nos devoirs et nos droits fondamentaux, mais aussi garant de notre liberté, égalité et de notre justice. Pour nous, jeune congolais, notre Constitution représente bien plus qu’un simple document juridique, mais au-delà des reflets de nos aspirations, de nos rêves et de notre désir de construire une société plus chic, plus équilibrée où nous sommes nous-même acteurs de notre développement durable. Mes chers compatriotes, il est nécessaire que nous comprenions l’importance des réformes, surtout ayons le courage de réclamer pour nous jeune le référendum pour les questions fondamentales et l’importance qui nous lie et qui lie l’avenir de notre peuple », a déclaré Moïse Mundongo.
Paul Kapita, ancien officier des forces armées zaïroises, a demandé aux jeunes de se réveiller et de prendre les rêves de notre pays en main.
« Nous sommes le premier en ressources potentielles qui sont exploitées. Je crois que ce temps de souffrances auquel notre pays fait face n’a jamais été vécu auparavant. Notre insistance à ce sujet concerne tout le monde en général, mais en particulier la jeunesse que vous êtes. Mettez-vous au travail comme nous l’étions en 1969. Un peuple est fier de sa jeunesse qui prend les choses en main et qui s’assume. Faites un effort pour reconstruire ce pays », a renchéri Paul Kapita.
De son côté, Claude Ibalanky, ambassadeur itinérant du chef de l’État, a fait son exposé sur le bilan et perspectives de la Constitution de la RDC.
« Notre pays est constitué en très grande partie par la jeunesse et comme on dit, la jeunesse est une maladie qui se guérit avec l’âge, c’est-à-dire, on ne reste pas jeune éternellement. Nous devons prendre soin de cette jeunesse, car elle constitue la plus grande majorité de notre population dont 60% est âgé de moins de 25 ans », a-t-il dit.
Et de poursuivre, la Constitution en terme des perspectives doit prendre soin de cette jeunesse déjà dès son fondement, parce que si elle ne le fait pas, nous risquons d’en subir les conséquences à cause des choix et décisions qui ont été prises hier, mais qui nous impacte aujourd’hui. Car notre Constitution adoptée depuis 2006 consacre zéro espace pour la jeunesse et je dirai même pour l’avenir du pays », a fait savoir Claude Ibalanky
A son tour, Eteni Longondo, ministre honoraire de la Santé, a exhorté la jeunesse à la prise de conscience collective pour sortir le pays de la situation dans laquelle elle se trouve.
« Depuis l’avènement de Félix Antoine Tshisekedi, nous assistons à des efforts de mise en pratique non seulement des articles de notre Constitution qui exige aux différentes institutions la prise en charge des jeunes, mais aussi des articles qui traitent sur l’émancipation de la femme et de la jeune fille. C’est pourquoi, je lance un appel solennel à la jeunesse congolaise pour soutenir les efforts du président de la République dans le cadre de la prise en charge de la jeunesse », a expliqué Eteni Longondo.
Et d’ajouter : « Concernant la révision constitutionnelle, bien que d’autres articles doivent être revisités. Je pense personnellement que le problème de l’article 42 et des autres articles de la Constitution ayant trait à l’encadrement de la jeunesse ne demeurent pas dans leur révision, mais plutôt dans leur mise en application », a-t-il dit.
Mena Lutete Naomie