Afin de booster le développement du Grand Bandundu et diminuer l’insécurité provoquée par le phénomène Mobondo, l’asphaltage rapide de la Route nationale numéro 17 utilisée par les ressortissants du Kwilu, Kwango, Maï-Ndombe et même de Kinshasa est vivement souhaité.
« Les études de faisabilité pour l’asphaltage de cette route ont été stoppées à cause de l’insécurité. Nous demandons au gouvernement central de s’impliquer pour que ces travaux d’asphaltage aillent bon train. C’est une nécessité pour ce coin du pays », a déclaré José Mungolo, un des cadres de la société civile de la province du Kwango.
De son côté Ermane Mutima, sénateur élu de Maï-Ndombe qui est en vacances parlementaires, a réuni le weekend dernier plusieurs chefs coutumiers afin de s’impliquer pour que la paix revienne dans ce coin du pays.
« Tant qu’il n’y a pas de routes, il n’y a pas de développement. Cette route va aussi améliorer l’économie de nos trois provinces », a-t-il martelé.
Pour Martin Muvumbu, un chauffeur du territoire de Masimanimba (province du Kwilu), que les autorités et la société civile puissent créer une délégation afin de rencontrer le chef de l’État pour solliciter son implication dans ce dossier.
« Nous ne pouvons pas croiser les bras. Réveillons-nous pour aller de l’avant », a-t-il recommandé.
Badylon Kawanda Bakiman
