Le coup d’envoi du Colloque international sur la reconnaissance du génocide en République démocratique du Congo a été donné ce mardi 29 juillet à Kinshasa. Organisé en prélude à la Journée nationale du Genocost, célébrée chaque 2 août, ce forum scientifique de trois jours réunit chercheurs, historiens, juristes et acteurs de la mémoire autour des violences extrêmes subies par les populations congolaises, avec pour objectif de poser les jalons d’une reconnaissance internationale.
Dans son discours d’ouverture, la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Safi Sombo, représentant le président de la République, a appelé les participants à faire de cette rencontre « un pas de plus vers la justice, la paix et la dignité retrouvée pour les victimes ».
Elle a salué l’implication de la Commission interministérielle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIA-VAR), ainsi que celle du Fonds national de réparation en faveur des victimes de violences sexuelles liées aux conflits (FONAREV), coorganisateurs de l’événement.
De son côté, le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, a salué l’organisation de ce colloque qu’il a qualifié de « tournant décisif » dans la lutte pour la vérité et la reconnaissance des victimes des atrocités passées.
Ce forum marque l’ouverture d’un espace inédit de dialogue scientifique et mémoriel, axé sur les questions de justice transitionnelle, de mémoire collective et de réparation historique. Les travaux se poursuivront jusqu’au 31 juillet, avec l’ambition d’inscrire les revendications des victimes dans l’agenda politique national.
Djodjo Vondi
