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En séjour à Bruxelles, le président congolais Félix Tshisekedi a, une nouvelle fois, durci le ton, ce samedi 11 octobre, face aux appels à un dialogue politique élargi. Devant des membres de la diaspora congolaise, le chef de l’État a rejeté toute idée de discussion incluant des acteurs liés, selon lui, à « l’agression » menée contre la RDC.
« Oui, nous ne voulons pas de ce dialogue-là. Nous voulons d’un dialogue entre Congolais qui sont tous contre cette agression », a-t-il déclaré, dénonçant ce qu’il qualifie de « manipulation » orchestrée par certains opposants et responsables religieux.
Félix Tshisekedi a posé une ligne rouge claire : aucune négociation avec les représentants ou émissaires des agresseurs. « On ne parle pas avec les émissaires des agresseurs. Ils ne défendent que leurs intérêts », a-t-il martelé, avant d’ajouter dans un ton ferme : « Tant que je serai vivant, ça n’arrivera pas».
Le président congolais a également profité de son discours pour rejeter les anciens mécanismes de « mixage » et de « brassage » issus des précédents dialogues, estimant qu’ils ont favorisé l’infiltration des institutions et de l’armée par des forces hostiles.
Ces déclarations interviennent alors que la présidence congolaise vient de mettre sur pied une équipe chargée de travailler avec les confessions religieuses à l’élaboration d’un « pacte social pour la paix et le bien-vivre », censé encadrer un dialogue exclusivement entre Congolais, sans ingérence extérieure.
Djodjo Vondi
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