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Les femmes réunies au sein d’une structure citoyenne, dénommée Collectif des Femmes du Haut-Uele, dénoncent la recrudescence de la criminalité urbaine à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele.
Dans une déclaration à la presse ce jour, cette structure féminine exige des enquêtes sérieuses sur l’assassinat d’une étudiante, dont le corps sans vie a été retrouvé dans une voiture abandonnée dans la commune de Kupa.
« La province du Haut-Uele se confronte à une insécurité grandissante, illustrée par des meurtres, des cas d’enlèvements, la disparition d’organes génitaux masculins, des vols à main armée, des évasions répétées de détenus et autres faits criminels », a déclaré Janine Ndibaneniato, vice-présidente du Collectif des Femmes du Haut-Uele.
Toutefois, elle reconnaît la volonté du gouvernement provincial d’éradiquer ce phénomène à travers le soutien aux agents de sécurité, le renforcement en nombre de la Police nationale congolaise et la conscientisation des groupes sociaux, notamment les femmes et les jeunes, ainsi que les diverses composantes de la société civile, car « la sécurité est l’affaire de tous », a-t-elle conclu.
Josué Nsalanga
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