L’enclavement du territoire de Kabinda demeure une nécessité pour assurer son essor économique et celui de la ville de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami.

Les véhicules ne circulent presque pas dans tous les coins de ce territoire, les diverses voies d’accès sont totalement délabrées.

En effet, sur la rivière Ludimbi par exemple, à 60 kilomètres de Kabinda Ville, l’absence de pont rend difficile la traversée et complique l’approvisionnement de la ville en produits vivriers. Il s’agit notamment des maïs, arachides, manioc, huile, pastèque qui proviennent presque exclusivement des petites exploitations familiales destinées essentiellement à l’autoconsommation et la promotion de l’économie locale.

Quelques habitants des localités de Miombe Mukungu et Lumba qui sont à cheval de cette rivière où la traversée se fait par pirogues, sollicitent du pouvoir central voire provincial, le désenclavement en jetant un pont sur cette rivière dont la largeur est estimée à plus ou moins 17 mètres.

Ils reformulent la même demande pour d’autres rivières du territoire de Kabinda telles que Loka et Sasa.

JM Mpandanjila