Dans un communiqué du 2 août 2023, les laics catholiques, organisations et acteurs de la société civile (Scfv, Foler…) et les mouvements citoyens de la République démocratique du Congo, dénoncent les violences pendant ce processus électoral, dont l’attentat à l’intégrité physique de Delly Sessanga à Kananga le samedi 29 juillet 2023, ainsi que l’incendie des installations de la Ceni/Bukavu.
« Alors qu’il y a des reculs graves dans la protection des personnes et de leurs biens, le pouvoir est dans l’autosatisfaction en présentant des avancées sécuritaires fictives pendant que le peuple vit dans une psychose totale : enlèvements, vols d’enfants, kidnappings, l’activisme exagéré des groupes armés dans plusieurs provinces, l’assassinat crapuleux et odieux de Chérubin Okende, des joutes oratoires de tout genre, des cas de poursuites judiciaires des opposants dont l’affaire Augustin Matata Ponyo ».
Pour ces structures, ces signaux précurseurs de mauvais augure sont à prendre au sérieux dans un contexte sécuritaire qui va « de mal en pis ».
À moins de cinq mois des échéances électorales, le climat politique et social est plus que « délétère ». L’avenir que tous voulaient radieux « s’assombrit au jour le jour ». Le déni du respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression en va même « jusqu’à dénigrer les hommes d’Eglise à qui on refuserait de s’exprimer sur la souffrance de la population. Cas du récent ping-pong après les dénonciations de la léthargie sociale et politique lors de la 60ᵉ Assemblée Plénière de la Cenco qui a eu sa réponse à Mbuji-Mayi de la part du Chef de l’État ».
Ces organisations estiment qu’il est temps de se lever pour que la justice, le droit, la vérité et le bonheur du peuple soient les idéaux qui guident la gouvernance sociale et politique.
LM