Le ministre des Postes, Télécommunication et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Augustin Kibassa Maliba, était ce jeudi 12 octobre à l’Assemblée nationale, pour répondre aux questions des élus membres de la commission Aménagement du Territoire, Infrastructures et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (sous-commission PTNTIC), soulevées 72 heures plutôt. Ces préoccupations ont tourné autour de la mise en place du Registre des appareils mobiles (RAM), de la poste, du télécom et des nouvelles technologies.
Le ministre des PTNTIC a fait savoir aux députés que le RAM est une recommandation de l’Union Internationale de Télécommunication dont la RDC est membre. Faisant partie de cette organisation, elle doit s’adapter à l’évolution technologique. Il a ensuite abordé la question liée à l’importance du RAM qui est notamment un système de lutte contre les téléphones contrefaits.
« Nous avons voulu justement nous mettre au diapason. Vous devez savoir qu’en RDC, il y a des téléphones de mauvaise qualité en circulation qui ont une incidence sur la santé. Aussi, pour nous il est question aussi de protéger les propriétaires de ces téléphones .Généralement on localise la SIM, or ce système permet de localiser le téléphone. La RAM viendrait avec la géolocalisation. De plus, concernant l’insécurité, nous allons travailler en intelligence avec le ministère de l’Intérieur et les services de sécurité pour pouvoir agir plus rapidement contre les malfrats », a-t-il expliqué aux députés, avant de souligner que le montant fixé pour l’enregistrement au RAM est moins coûteux par rapport à d’autres pays.
Pour ce qui est de la poste, Kibassa a déclaré ce qui suit : » la poste a énormément des problèmes qui sont spécialement liés au fait que, c’est une entreprise de l’Etat, ne recevant ni subventions, ni financements. La conséquence, c’est l’image plus au moins déplorable que nous avons aujourd’hui, et je crois que sur ce point précis, nous avons eu le soutien des honorables députés qui sont justement, les autorités budgétaires ».
Confiant de ses réponses données aux élus, le ministre des PTNTIC s’est dit répartir en toute tranquillité.
Il était accompagné du président de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication du Congo (ARPTC), de la directrice générale adjointe de la Société Congolaise des Postes, Télécommunications(SCPT), du secrétaire général des PTNTIC et de certains de ses conseillers.
Djodjo Vondi