Le président national du Rassemblement des leaders congolais, Barnabé Milinganyo Wimana, proche du Front Commun pour le Congo (FCC), a été interpellé ce samedi 28 novembre, par trois agents de l’ANR et conduit au Tribunal de grande instance de la Gombe.
On lui réproche d’avoir “tenu des propos menaçant la vie du Chef de l’Etat”, au cours d’un débat politique télévisé sur la suite à donner aux consultations bouclées le mercredi dernier par le Chef de l’Etat.
Répondant à la question de savoir s’il n’y a ni coalition ni cohabitation, Barnabé Milinganyo Wimana a répondu comme suit: ” il y aura peut-être la démission du président? C’est l’unique voie facile. Si le président ne veut pas faire tuer les gens, il faudra qu’il démissionne (…). Alors, il deviendra sénateur. S’il ne le fait pas, il sera alors tué par balle? ».
Des propos qui ont suscité divers réactions sur les réseaux sociaux.
Affaire à suivre
