Le ministère du Genre, Famille et Enfant, en partenariat avec l’Unicef, a célébré ce jeudi, au Chapiteau du Pullman, la Journée mondiale de l’enfance, couplée au 35ᵉ anniversaire de la ratification par la RDC de la Convention relative aux droits de l’enfant. L’édition 2025 a placé au cœur des échanges l’engagement des enfants dans la gestion des affaires publiques, en écho au thème international : « Ma Journée, mes droits ».
Sous l’autorité de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, la cérémonie a réuni une forte délégation d’enfants, des organisations de la société civile, des agences des Nations unies ainsi que des membres du Gouvernement.
Représentant la ministre du Genre, Famille et Enfant, le ministre de l’Emploi et du Travail a rappelé l’existence d’un cadre juridique robuste en matière de protection de l’enfant. Il a également lancé un appel à une mobilisation nationale et internationale, alors que les défis restent exacerbés par « les conséquences dévastatrices de l’agression imposée par le Rwanda via le M23 dans l’Est du pays ».
« La protection de l’enfant n’est ni une faveur, ni un choix, mais un impératif constitutionnel (…) Aucun enfant ne doit payer le prix d’une guerre imposée. En protégeant chaque enfant contre le travail précoce, l’exploitation, la violence et toute atteinte à sa dignité, nous choisissons un Congo plus fort, plus juste et tourné vers l’avenir », a affirmé le ministre Ferdinand Massamba.
Dans un exercice inédit de redevabilité, la Première ministre a répondu aux questions des enfants reporters avant de recevoir leur plaidoyer, ainsi que la Déclaration de Dakar, issue du Sommet régional des filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre organisé en octobre dernier. Elle a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à poursuivre les programmes prioritaires : gratuité de l’enseignement, gratuité de la maternité et soins du nouveau-né.
La célébration a également été marquée par le lancement de la chanson « Nous voulons la paix », composée par Lokua Kanza et interprétée par les Ambassadeurs nationaux de l’Unicef : Fally Ipupa, Céline Banza, Didi Stone Naike et Lokua Kanza lui-même. Plus qu’une œuvre artistique, ce titre se veut un appel vibrant à la paix et à la protection des enfants.
L’ambition nationale retenue pour cette édition, « Promouvoir l’inclusion des enfants dans la gestion des affaires publiques », témoigne de la volonté du Gouvernement de placer les enfants au centre des décisions qui influencent leur avenir.
Cink Inkonge














