Dans ses efforts d’améliorer le climat des affaires en République démocratique du Congo, le comité de pilotage du groupe thématique climat des affaires, partenariat public-privé, promotion des investissements et de l’emploi, a validé, le jeudi 02 novembre, la nouvelle feuille de route des réformes et des mesures gouvernementales relatives à l’amélioration du climat des affaires en RDC.
C’était au cours de sa deuxième réunion tenue en présence de la ministre d’État, ministre du Plan, Judith Suminwa Tuluka. A cette occasion, le directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI), Anthony Kinzo, a fait savoir que l’élaboration de ce document destiné à l’assainissement du climat des affaires en RDC, fait suite à l’une des recommandations formulées lors de la 106 ème réunion du conseil des ministres du 28 juillet 2023, présidée par le Chef de l’État, Felix Tshisekedi. Réunion au cours de laquelle, les membres du Gouvernement ont décidé de l’adoption d’une nouvelle feuille de route du gouvernement sur le climat des affaires et la traduction de ses réformes en nouvelles assignations pour les ministères et services réformateurs.
Anthonie Kinzo a ensuite indiqué que cette feuille de route issue des travaux de la retraite du Groupe thématique de 113 experts qui a eu lieu du 07 au 12 août dernier à Venus-village, à Bibwa dans la commune de la N’sele, compte dans sa nouvelle configuration plusieurs réformes subdivisées en trois matrices.
Il s’agit notamment de la matrice des mesures urgentes à mettre en œuvre par le Gouvernement, qui n’exigent pas plusieurs formalités ou qui n’impliquent pas nécessairement l’intervention de plusieurs institutions ou encore la prise d’actes légaux et réglementaires pour leur matérialisation.
Aussi, la matrice des réformes à court-terme constituée des réformes à mettre en œuvre dans un délai ne dépassant pas une année.
La ministre d’État, ministre du plan, Judith Suminwa Tuluka, a estimé que cette feuille de route sur le climat des affaires va booster le développement du pays à l’heure où on parle de la diversification de l’économie, laquelle doit se faire avec l’apport du secteur privé.
“Nous l’avons adopté avec un certain nombre d’amendements mineurs et ça va nous permettre de l’apporter au niveau du conseil des Ministres pour une validation à ce niveau. À partir du moment où on arrive à mener un certain nombre de réformes demandées par nos entrepreneurs, nos investisseurs tant locaux qu’internationaux, ça permet de développer le pays”, a-t-elle déclaré.
Et de poursuivre : “aujourd’hui, on est en train de parler de la nécessité de diversifier l’économie, et pour le faire, ce n’est pas le secteur privé qui va le faire, mais c’est le secteur public, qui doit devoir venir, et pour ça, le Gouvernement a besoin de mettre en place les moyens nécessaires pour attirer les investisseurs.”
Outre la ministre du Plan, cette rencontre a connu la participation des ministres du Commerce extérieur, celui du Budget, du Numérique et de l’Entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises.
Pour la Présidence de la République, la cellule du climat des affaires, de la cellule d’innovation et de changement des mentalités et le conseil de veille stratégique.
Joslin Lomba
