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Sale temps pour Mabunda ! L’étau se ressere autour de la présidente de l’Assemblée nationale

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Deux démarches sont activées pour évincer Jeanine Mabunda, du perchoir de la chambre basse du parlement.
D’abord au conseil d’État, où le député national, Fabrice Puela a introduit une requête pour obtenir la démission du bureau de cette chambre basse, pour n’avoir pas rendu public dans les délais, le rapport financier de la session de mars 2020.

Conformément à l’article 39 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale , le bureau a l’obligation de rendre public , le rapport financier, un mois après l’ouverture de la session ordinaire . Faute d’exécuter cette disposition , le bureau est réputé démissionnaire.
A la date du 15 avril, soit un mois après l’ouverture de la session de mars de l’année en cours , selon une correspondance de Fabrice Puela , le bureau de l’Assemblée nationale n’a pas rendu public ce rapport financier.

En dépit de l’implication du comité de sage de cette institution, dirigé par Marie Ange Lukiana pour tenter de trouver une solution à l’amiable, l’élu de Matadi est déterminé à aller jusqu’au bout de sa démarche.
Outre la requête de Fabrice Puela pour la démission du bureau de l’Assemblée nationale , un groupe de députés vient d’initier une pétition pour déchoir Jeanine Mabunda à la présidence.
Selon les sources concordantes, plus de 200 députés auraient signé ladite pétition.
Il lui est reproché, le mauvais traitement de députés depuis qu’elle occupe le fauteuil de la présidente de l’Assemblée nationale .

Dans le camp de la speaker, on dénonce une corruption à grande échelle pour obtenir la tête de Mabunda.
Selon un haut cadre , 14 .000 dollars seraient proposés aux députés par la présidence de la République, pour signer la pétition.

Eric  Wemba 

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