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La commission nationale des droits de l’homme (CNDH), par l’entremise de sa vice-présidente, Me Joëlle Mbamba Kona, a procédé, le mercredi 28 juin 2023, à la libération d’une quarantaine de détenus à la prison centrale de Makala, à Kinshasa.

Cette libération est intervenue dans le cadre de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, célébrée le 26 juin à travers le monde.

La numéro deux de la CNDH était accompagnée, à la cérémonie de libération de ces prévenus, de deux commissaires nationaux dont celle qui coordonne la sous-commission chargée des droits de la femme et de l’enfant, Me Gisèle Kapinga Ntumba, et celui des droits civils et politiques, Me Jean-Richard Tshibanda, ainsi que de la secrétaire permanente du Comité permanent de prévention de la torture, Véronique Mwamba Omatuku, et des cadres et autres agents de la CNDH.

Une quarantaine de prévenus militaires et civils ont été libérés dans un premier temps. La procédure va se poursuivre aussi pour permettre le désengorgement des milieux carcéraux de la capitale et des autres provinces du pays, selon la vice-présidente de la Cndh. Cette dernière a été reçue, à son arrivée à la prison centrale de Makala, par le directeur adjoint de la sécurité et de la détention de ce centre pénitentiaire de Kinshasa, Moïse Mafungu.

“La CNDH fait son travail de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Et dans le cadre de nos attributions, nous visitons, entre-autres, les centres pénitentiaires et de détention pour voir les conditions carcérales des détenus et faire des plaidoyers, dans la mesure du possible, pour obtenir leur libération. L’activité d’aujourd’hui s’est inscrite en marge de la date du 26 juin ou le monde entier célèbre la lutte contre la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants. La CNDH n’a pas attendu que cette journée passe. Elle s’est organisée pour travailler et obtenir progressivement la libération des détenus à la prison centrale de Makala, à la prison militaire de Ndolo et autres lieux de détention, pour ceux-là qui sont éligibles à la libération”, a déclaré Me Joëlle Mbamba, à l’issue de la cérémonie de libération de quelques détenus à la prison centrale de Makala.

La hiérarchie militaire qui s’est aussi impliquée dans les démarches de la libération de ces prévenus, était représentée par le colonel-magistrat Joseph Malikidogo.

“La hiérarchie militaire a permis la libération de 23 prévenus militaires qui ont répondu aux critères. Prochainement, on va voir avec les condamnés. Les experts de la CNDH sont en train de travailler sur le dossier”, a expliqué le colonel -magistrat Joseph Malikidogo.

“Nous faisons aussi des éloges à la CNDH qui a entrepris ces démarches qui font partie du processus de désengorgement des maisons carcérales qui est une politique nationale”, a-t-il ajouté, avant de remettre aux responsables de la CNDH les ordonnances de mise en liberté de ces prévenus.

La CNDH, à travers Me Joëlle Mbamba, a dit rester en alerte pour veiller au respect des droits de l’homme, et s’est engagée à poursuivre cette opération de libération des détenus, notamment pour désengorger les milieux carcéraux dans le pays.

LM

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