Au moins 700 personnes ont été tuées et 2 800 blessées lors des affrontements pour le contrôle de la ville de Goma entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, selon un bilan des Nations Unies. Selon Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, qui a communiqué cette information le vendredi 31 janvier, « ces chiffres devraient augmenter ».
Au cours du Conseil des ministres de ce même jour, le gouvernement a évoqué un véritable « carnage », avec des « tueries de populations civiles et de prisonniers de guerre ». Des milliers de corps ont été retrouvés dans les rues de Goma, et d’autres y sont encore dispersés. Le gouvernement congolais attribue cette situation aux troupes rwandaises.
Les hôpitaux de Goma sont débordés par le nombre de blessés, et la situation devient de plus en plus difficile pour la population.
Ces combats ont également amplifié une crise humanitaire déjà grave, avec de nombreuses organisations humanitaires alertant sur la détérioration de la situation, particulièrement dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, où l’accès humanitaire reste « sévèrement limité sur plusieurs axes ».
Depuis janvier 2025, plus de 500 000 personnes ont fui les combats dans cette partie du pays.
Djodjo Vondi