Les habitants des quartiers de la Révolution, Loma et Ngungu de la cité de Mbanza-Ngungu, chef-lieu du territoire qui porte le même nom, dans la province du Kongo-Central, exigent le départ du commandant territorial de la Police nationale congolaise (PNC) suite aux cas d’insécurité qui se multiplient dans cette partie de la RDC.
Ils l’ont fait savoir, ce mercredi 10 janvier 2024, dans un mémorandum déposé au bureau du territoire après une marche de colère contre la recrudescence de l’insécurité après l’agression dans la même nuit de mardi à mercredi 10 janvier par des hommes armés non autrement identifiés. Bilan : deux blessés et plusieurs biens emportés.
Selon l’ancien administrateur adjoint du territoire de Mbanza-Ngungu, Didier Tshiya, qui livre l’information à MediaCongo Press (MCP), deux personnes ont été grièvement blessées et une d’entre elle transférée à Kinshasa après avoir reçu des balles à la tête.
“Trois familles ont été visitées par les hommes armés en provenance de Lukala, Kimpese et Mbanza-Ngungu. Trois personnes ont été grièvement blessées dont une est entre la vie et la mort. Cette dernière a été transférée à Kinshasa parce qu’elle a reçu des balles au niveau de la tête, la deuxième personne a reçu des balles au niveau du bras droit et la troisième personne va bien. Il s’agit du président fédéral de l’Udps/Tshisekedi. Chez lui, ils ont emporté la moto et une somme d’argent importante” a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : “Par rapport à cette insécurité, la population de Mbanza-Ngungu était dans la rue jusqu’au bureau du territoire pour dénoncer la multiplicité des cas. Cette population a demandé le départ du commandant territorial de la police, parce que le colonel ne veut pas s’impliquer et d’ailleurs, il serait soupçonné par rapport à cette insécurité”, a-t-il indiqué.
Signalons que plusieurs cas des vols à main armée sont signalés à Mbanza-ngungu ces derniers jours ayant comme cibles principales les commerçants. La population appelle les services de sécurité a s’impliquer pour mettre un terme à cette insécurité grandissante.
Delvard Mwimbi
