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Plus de 100 000 nouveaux déplacés internes ont été enregistrés entre mai et septembre 2025 dans le secteur de Wamba, territoire de Bagata, dans la province du Kwilu, au Sud-Ouest de la République démocratique du Congo. Ces déplacés, vivant dans une grande précarité, peinent à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.
Selon Garis Sakata, député national élu de Bagata, qui s’appuie sur un rapport récent du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), environ 80 % de ces déplacés, soit près de 32 000 ménages, ont fui les violences des milices Mobondo, responsables de multiples enlèvements, pillages et incendies de villages.
L’élu appelle le gouvernement central à intervenir de toute urgence pour assurer la prise en charge humanitaire de ces populations, rappelant que « ces déplacés ont droit à une vie digne et humaine ».
« Les chiffres fournis par le rapport d’OCHA, validés par le gouvernement provincial, illustrent l’ampleur des dégâts causés par les miliciens Mobondo dans le territoire de Bagata. L’indifférence du gouvernement central, notamment du ministère des Affaires sociales, est écœurante et surprend aussi bien les déplacés que l’opinion publique. En tant qu’élu, nous avons l’obligation morale de venir en aide à ces compatriotes », a déclaré Garis Sakata le dimanche 19 octobre devant la presse.
L’élu de Bagata a précisé que ces déplacés manquent de matelas et dorment à même le sol ; ils ont besoin de vivres, de matériel scolaire et d’ustensiles de base, leurs biens ayant été brûlés lors des attaques. Il a également insisté sur la nécessité de forages d’eau potable, car les familles vivent actuellement sans accès à une source d’eau salubre.
Enfin, il a exhorté le gouvernement à rétablir l’autorité de l’État par la force, en délogeant les miliciens Mobondo toujours retranchés dans plusieurs villages du territoire.
Badylon Kawanda Bakiman
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