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« Les mauvais génies, les esprits d’essence malsaine sont à la base de la saleté indescriptible à Kinshasa », selon les spiritualistes africains

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S’il y a une chose qui ne surprend plus dans les rues de la capitale, c’est bien la saleté. Kinshasa la belle, n’est plus qu’un simple slogan.

Tous les mécanismes mis en place par différents gouvernants en vue d’assainir la ville ont jusqu’ici échoué, « l’opération kin bopeto » y compris. Réagissant sur cette situation, les spiritualistes africains estiment que la saleté indescriptible de la ville de Kinshasa est d’origine spirituelle.

A en croire Charlotte Mangaza (cheffe des travaux à l’Institut supérieur de technique médicale de Kinshasa et spiritualiste africaine) , « l’échec de la politique d’assainissement à Kinshasa va bien au-delà des enjeux politiques et physiques. Cette spiritualiste africaine estime que le congolais est sous l’influence du mauvais génie.  » Il est temps que l’africain en général, et le congolais en particulier comprenne qu’il dépend du mauvais génie, dont il a volontairement pactisé en échange de quelques avantages sociaux ».

Et de poursuivre, « les bons génies de ces mouvements servent l’occident et l’orient tandis que les mauvais génies jouent à la police en Afrique afin d’empêcher les africains de se développer, pour que leurs protégés continuent de régner en maître. Ces mauvais génies sont à la base de la saleté indescriptible dans plusieurs villes africaines », a-t-elle révélé.

Abordant dans le même sens, les pratiquants du mouvement negro africain Vuvamu (abréviation de vutuka vana mpambu wa vidila qui se traduit par retourne à l’endroit où tu as perdu ton chemin) soutiennent que les esprits d’essence malsaine règnent sur la ville de Kinshasa. « La saleté indescriptible dans les lieux publics kinois démontre à suffisance que les esprits qui supervisent et règnent sur Kinshasa sont d’essence malsaine » , ont-ils déclaré.

Pour Monsieur Makanga, « ces différents mouvements spirituels importés sont une lumière dans leurs communautés respectives tandis que chez nous ceux-ci se transforment en ténèbres! Le gnose a apporté de la connaissance en occident et qui par la suite s’est transformée en développement et de même que l’islam a développé le monde arabe, pareil pour les religions orientales en Asie ».

 » Nos villages, bien qu’en manque d’infrastructures sont plus propres que Kinshasa et c’est justement parce que ses chefs locaux sont en harmonie avec le cosmos. A Kinshasa, les chefs terriens ou coutumiers ne se limitent qu’à la vente de terrains tout en menaçant le pire au gouvernement en cas de leur exclusion dans les décisions et n’apportent jamais de solutions ! « , indiquent Monsieur Zonda.

En effet, « les religions traditionnelles travaillaient pour le bien être en l’insérant dans une harmonie équilibrante avec la nature, le clan », renchérit Monsieur Ntumba.

Les religions traditionnelles africaines désignent l’ensemble des religions autochtones historiquement pratiquées en Afrique et notamment en Afrique subsaharienne, autre que les religions abrahamiques importées : islam, christianisme.

Serge Maheme

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