Au cours d’un entretien qui s’est déroulé le jeudi 28 novembre dans la soirée à Kalemie, avec des membres de la société civile de la province du Tanganyika, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a affirmé que la révision constitutionnelle qu’il envisage ne remettra pas en cause les « articles verrouillés » de la Constitution de 2006.
Cette déclaration a été rapportée par Modeste Kabazi, coordonnateur provincial de la société civile du Tanganyika, à l’issue de cette rencontre avec le chef de l’État.
Les représentants de la société civile du Tanganyika ont exprimé leur soutien à la révision constitutionnelle proposée par le chef de l’État. « Nous lui avons fait savoir que la Constitution n’est pas figée et qu’elle permet au Chef de l’État d’initier une révision, comme cela avait été fait par son prédécesseur », a déclaré Modeste Kabazi.
En réponse, a indiqué ce dernier, le chef de l’État a rassuré ses interlocuteurs en précisant qu’il ne sera question de toucher aux articles verrouillés.
Cette déclaration vise à dissiper les préoccupations et accusations de certains opposants et acteurs de la société civile, qui affirment que Félix Tshisekedi souhaiterait modifier la Constitution pour briguer un troisième mandat.
Cink Inkonge