Un mouvement massif de population a été observé à Katonge, un village situé à 95 km de la cité de Manono, chef-lieu du territoire éponyme dans la province du Tanganyika. Cette situation fait suite à l’incursion d’un groupe de miliciens, identifiés par certaines sources comme des membres des Maï-Maï Bakata Katanga.
Selon des témoignages, plusieurs biens appartenant aux habitants ont été pillés, et une personne a été blessée par une flèche. Cependant, l’administrateur du territoire, Cyprien Kitanga, conteste cette version des faits. Il affirme qu’il ne s’agit pas de Maï-Maï Bakata Katanga, mais plutôt de civils armés venant des territoires de Moba et de Pweto.
« Il y a eu l’incursion d’un civil armé d’une flèche. Il cherchait simplement à subsister dans la localité de Katonge. Cela a provoqué des tensions, mais la situation est sous contrôle. Nous avons dépêché des militaires sur place, et ils sont déjà à Katonge. Le calme est revenu à l’heure où je vous parle », a expliqué Cyprien Kitanga.
Il a également ajouté : « Il n’y a pas eu de tuerie dans le village, mais une personne a effectivement été blessée par une flèche et a été hospitalisée. Comme à l’accoutumée, il y a eu des mouvements de panique parmi la population. Nos forces armées ont cependant réussi à intercepter un individu suspect, qui est en route pour Manono. »
Malgré ces incidents, Cyprien Kitanga se veut rassurant : la situation sécuritaire est désormais calme. Toutefois, il condamne fermement les agissements des bandits venus de Moba et de Pweto, qui sèment le trouble parmi la population locale.
JM Mpandanjila
