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La Ceni rejette une étude du CREFDL sur la crédibilité budgétaire et les Marchés Publics de la Centrale électorale.

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Dans un communiqué du 5 février 2024 parvenu à mediacongo.net, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) rejette avec fermeté, une étude du Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) prétendument réalisée en association avec l’ONG allemande “Democracy Reporting International” (DRI), intitulée : « Rapport Final du contrôle citoyen de l’utilisation des fonds alloués aux élections en RDC [Crédibilité budgétaire et transparence des Marchés Publics] ».

Dans un communiqué du 29 janvier 2024, l’ONG allemande “Democracy Reporting International” (DRI), citée par CREFDL comme ayant participé à l’étude, a démenti à travers sa Directrice exécutive, NICOLA SCHMID, toute implication aux conclusions de ce rapport du CREFDL, en ces termes : “DRI respecte pleinement l’expertise et l’indépendance de ses partenaires dans leur travail et leur analyse. A la lumière des récents articles de presse relatifs aux dépenses publiques en matière électorale, DRI tient à préciser que le contenu et les conclusions de l’étude relèvent de la responsabilité exclusive du CREFDL, comme pour tous les documents produits par l’un ou l’autre de ses partenaires. Ils ne reflètent pas nécessairement les points de vue de DRI ou de ses bailleurs de fonds”.

En effet, l’étude du CREFDL porte un jugement négatif sur l’utilisation des fonds alloués à la Ceni en relevant des prétendus manquements dans deux domaines, à savoir :

– le processus d’élaboration et d’exécution du budget ainsi que la dépense réalisée ;
– le processus de mise en œuvre des Marchés Publics, notamment dans le cadre des opérations électorales 2017-2019 et 2021-2023.

Selon les conclusions de cette étude, la Ceni élabore son budget en dehors de tout cadre réglementaire établi et serait défaillante dans l’application de la Loi et la réglementation en matière de Marchés Publics.

En réponse, la Ceni soutient qu’elle est loin de fonctionner tel que décrit dans l’étude du CREFDL.

À l’analyse de ladite étude, la Ceni relève cependant, des imprécisions impénitentes, un manque de rigueur méthodologique, une insuffisance technique ou encore, une absence d’expertise dans le chef de ses rédacteurs. Bref, l’étude procède d’une volonté manifeste et déterminée de diffusion des fausses nouvelles à dessein de ternir l’image de la Centrale électorale.

La Ceni, tout en se réservant le droit de saisir les instances compétentes indiquées pour mettre hors d’état de nuire des telles organisations, soumet son droit de réponse tel que détaillé dans son communiqué téléchargeable au lien ci-dessous.

DOC-20240206-WA0082.

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