Félix Tshisekedi se rend à Washington, aux États Unis, ce lundi 12 décembre pour participer au deuxième sommet USA-Africa qui débute ce mardi 13 décembre sous auspice du président américain, Joe Biden.

Au cours de ce sommet de haute importance pour les États-Unis et les pays africains, les échanges vont essentiellement tournés sur les questions climatiques notamment l’engagement financier des États-Unis en faveur des pays africains, la promesse des États-Unis d’accorder un siège à part entière à l’Union africaine au concert des Nations Unies,  la représentation permanente de l’Afrique au conseil de sécurité, mais aussi et surtout sur la montée en puissance de l’influence russo-chinoise sur le continent africain.

Du côté congolais, ce sommet constitue une opportunité pour le Président congolais, Félix Tshisekedi, de marteler sur l’implication effective américaine dans le conflit qui oppose la RDC au M23 soutenu par le Rwanda dans l’Est du pays. Surtout que, renseignent certaines sources, le président rwandais, Paul Kagame serait présent.

Initié pour la première fois il y a huit ans par l’ancien président américain, Barack Obama, le sommet USA-Africa vise premièrement de réchauffer les relations entre l’Afrique et les États-unis, relations qui se sont refroidies substantiellement sur un bon nombre de domaines depuis l’arrivée massive des investissements chinois dans le continent noir.

Sur le plan économique par exemple, en 2020, les investissements directs étrangers, (IDE), américains dans le continent, représentaient 47,5 millards de dollars soit 5,2% des investissements américains dans le monde. Pour la même année, la Chine a investi 473,5 milliards en Afrique soit près de 10 fois les investissements américains.

Hénoc Mpongo