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Dans un entretien accordé le mardi 26 avril au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde sur France 24, il a fixé l’opinion sur la tenue effective des élections en 2023.

« Pour nous ce n’est même pas une possibilité…. c’est une priorité. Aujourd’hui nous avons non seulement un bureau qui a été installé, qui est notre interlocuteur avec lequel nous avons déjà commencé les opérations. Car le rôle du gouvernement est d’assurer le financement de ce processus électoral avec comme objectif principal le respect, non seulement des délais, mais aussi de certaind engagements pris par le Président de la République et son Gouvernement lorsqu’il a présenté son programme devant l’Assemblée nationale. » a-t-il précisé

En passant, le principal des Warriors a tenu à rappeler que le décaissement pour le financement de ces opérations est déjà en cours, et qu’au prolongement de ce processus, l’ONIP et l’INS seront en mesure de produire un fichier d’identification nationale.

« Nous avons même d’ailleurs mentionné qu’à la clé de ces opérations, nous souhaitons dans le cadre de mutualisation que nous faisons avec deux autres services qui sont chargés de l’identification, notamment l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et l’Institut National des Statistiques (INS) d’avoir à la clé de l’enrôlement un fichier d’identification nationale. Ce sont des opérations de mutualisation qui sont déjà encours, et le financement se fait déjà. Et donc nous sommes convaincus de maintenir le cap etant résolument tournés vers l’avenir, et assurés ces élections en 2023. » a-t-il fait savoir

Quant à la question du probable dialogue proposé par l’opposition en vue de baliser le chemin du processus électoral, Sama Lukonde reste catégorique et ne pense céder d’un iota vis-à-vis de toute procédure qui pourrait empiéter le processus électoral en cours.

« Nous avons des cadres institutionnels clairs d’échanges. Je crois que le mécanisme pour mettre en place le bureau de la CENI passe par le parlement ; c’est une procédure qui a été faite et respectée. Donc aujourd’hui, place aux élections qui vont venir. Évoquer une question qui va mettre en mal le processus ou peut être le retarder n’est pas de mise. En ce qui nous concerne, en tant que Gouvernement, nous nous attelons à l’organisation des élections sans aller à ce volet qui a été évoqué, peut être ça sera d’autres cadres d’échanges, mais à mon sens ça ne sera pas pour mettre en mal le processus déjà en cours. » a-t-il dit

Pour rappel, le Gouvernement Sama Lukonde vient de totaliser un an à la manette du pays depuis ce 26 avril 2022. Cependant, au cours de cette courte période, l’impression de l’opposition reste marquée par une forme de coercition quant à l’organisation des élections de la part du pouvoir en place. Parmi les faits, l’on compte la non prise en compte de l’opinion des confessions religieuses autour de la personne de Denis Kadima, président actuel de la Centrale Électorale; l’absence du consensus sur des questions fondamentales telles que la loi sur la réforme électorale.

En effet, eu égard aux différentes tractations actuelles, aucune proposition, de part et d’autres n’augure des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées en 2023.

Hénoc Mpongo

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